Chef de Service GI du 10 décembre 2020- partie EI


La dernière réunion de l’année 2020 auprès du Chef du Service GI a eu lieu le 10/12/202 à 8h30 au Park Inn by Radisson Luxembourg City Hotel, ensemble avec le service MI.

Le bilan des accidents de travail resp. des accidents de trajet pour 2020 nous a été présenté. En résumé les accidents de travail/trajet ont diminué, mais la pandémie actuelle a aussi joué son rôle dans cette évolution positive.

Les délégués ont été informés qu’une présentation de l’effectif 2022 aura lieu dans les meilleurs délais.

Les questions proposées à l’ordre du jour par les délégués EI ont été discutées par la suite.

1.- Attribution des tours de services et changement de région: Les délégués du personnel, ayant transmis leur avis en date du 18 octobre 2020 par courriel quant au point cité ci-avant, désirent prendre connaissance du point de vue resp.t de la proposition du Chef de Service EI en la matière.

Le Chef du Service EI aurait bien voulu exprimer son point de vue, mais comme le projet a été porté à la DC, il souhaite patienter jusqu’ à la réception de l’avis de la DC, avant de continuer les discussions. Le Chef du Service EI a exprimé son regret que le projet ait été transmis à la Délégation Centrale.

2.- Le projet réglementant l’attribution des tours de service est toujours dans sa phase de projet. Les délégués sont d’avis que cela ne doit pas être une raison pour ne pas combler les tours de service déjà vacants (p.ex. Kb). Afin de faciliter d’un côté l’organisation des plans de travail et de l’autre côté, de donner une certaine régularité et stabilité dans la vie quotidienne des agents, les délégués demandent à ce que ces tours de service vacants soient octroyés à des agents intéressés dans les meilleurs délais.

Le Chef du Service EI a souligné qu’il faudra d’abord arrêter les principes d’attribution des tours de service vacants (actuellement au niveau de la DC), avant de combler les tours de service actuellement vacants.

3.- Il a été rapporté aux délégués du personnel que l’on remarque de nouveau une augmentation de travaux mal organisés. Des travaux sont planifiés, mais non exécutés. Par la suite des bus de substitution ne sont plus nécessaires (voir les inscriptions au PdL le 11.11.2020 et 23.11.2020). Il règne alors discordance entre ATRA-CT et les travaux réels. Les chefs de circulation qui endossent la responsabilité, ainsi que les ADEC, portant la responsabilité du chantier, souhaitent une meilleure organisation des travaux, en sachant que les travaux sont souvent une source de risque élevé d’accidents.

Malheureusement, il arrive que des travaux à court terme doivent être annulés pour différentes raisons en dernière minute. Il est dans ce cas donc trop tard pour le service AV, d’organiser de nouveau des agents PAT, du matériel, des conducteurs… Le service AV doit prendre connaissance de l’annulation des travaux un certain temps avant la mise en vigueur planifiée du chantier afin d’être en mesure de circuler de nouveau normalement. Passé ce délai, les trains resp. les bus de substitution doivent circuler comme annoncés à la clientèle (donc comme si le chantier serait en cours).

4.- De plus les chefs de circulation revendiquent un accusé de réception et surtout un retour d’information quant à leurs inscriptions faites au RPRS.

Le Chef du service EI a garanti que chaque inscription dans le RPRS (ou dans le logiciel REM) sera traitée et, le cas échéant, transmise au service (ou à la personne) correspondant(e). Le retour d’information répond de la responsabilité régionale, c’est-à-dire, à faire par les Chefs de région.

5.- Le 12 novembre dernier la gare de Luxembourg a dû être évacuée suite à une alarme incendie (REMn°5317). Sur demande du chsv, la voie 3 a été barrée et plus tard, il a été constaté que de la fumée s’échappait des 2 souterrains de la gare.

Les agents travaillant au PDL et à la BLZ se sont posés des questions sur la meilleure façon d’agir dans un tel cas, au niveau de la circulation des trains. Il semblerait qu’il n’existe aucun plan d’urgence donnant les mesures à prendre pour le maintien de la circulation des trains lors d’une alerte nécessitant l’évacuation de la gare.

Des cas d’évacuation de la gare avaient aussi eu lieu le 22 mai (REM n°2232) et 5 juin (REM n°2456) et plusieurs fois en 2019.

Que faire avec les trains qui sont en train d’entrer en gare ? Faut-il les arrêter ? Qu’en est-il des trains en gare prêts au départ ou les trains à l’approche de Luxembourg arrêtés aux gares périphériques?

Un tel plan d’urgence doit définir les prescriptions à suivre pour l’organisation d’un remplacement des trains par bus à la gare de Luxembourg et aux gares périphériques, de façon à pouvoir continuer le transport des voyageurs et aussi à maintenir la circulation des trains sur le reste du réseau ferré, afin qu’un tel évènement provoque le moins de retards possibles sur le réseau.

Il a été retenu que chaque incident se présente sous un autre cas de figure ou est de nature complètement différente. Un plan d’urgence généralisé ne peut donc pas être établi, vu les variables importantes de chaque cas. Les agents de la BLZ doivent alors réagir de cas en cas pour élaborer une solution adaptée à la situation. Les agents des postes directeurs sont tenus à exécuter les décisions prises par la BLZ.

6.- Le 12, 13 et 23 novembre une alarme REC GSM-R a été déclenchée et à chaque fois l’alarme n’a pu être supprimée qu’après plusieurs heures suite à un dysfonctionnement du système de l’alarme REC, provoquant l’arrêt des trains pendant des heures, parfois même dans les zones GSM-R pour lesquelles l’alarme n’avait pas été déclenchée.

À nouveau, il est évident que le système GSM-R n’a pas encore atteint son niveau de fonctionnement désiré.

Les délégués sont d’avis qu’il faut planifier régulièrement des essais de déclenchement de l’alarme REC, d’un côté pour tester le fonctionnement du système et aussi pour entraîner les agents des postes ainsi que les conducteurs de trains à utiliser correctement l’alarme REC. Dans le passé, l’alarme RST était aussi testé mensuellement.


Un nouveau patch sera installé sur les pupitres GSM-R, permettant d’éliminer de nouveau un REC sur plusieurs pupitres. Le règlement sera adapté. En plus un système d’entraînement sera installé pour former ou entraîner les utilisateurs du GSM-R. Le GSM-R est un système digital qui s’autosurveille 24h/24h, un test mensuel (comme auparavant pour l’alarme RST) n’est donc pas nécessaire.

La prochaine réunion a été fixée pour le 11/03/2021.

Les délégués du personnel du SYPROLUX

Katja Felten, Yves Birchen